samedi 5 juin 2010

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9 commentaires:

Unknown a dit…

du très grand art
j'en connais qui n'ont plus qu'à aller se rhabiller avec leurs films futuristo-schtroumph...

correspondance(s) a dit…

merci Marie! je suis fière que ça te plaise!
et du coup j'ai mis une catégorie "futurism"!

Unknown a dit…

ya les robots-bouteille-de-gaz aussi! (j'ai déjà vécu cette scène)

correspondance(s) a dit…

Ah oui! Je l'ajoute illico! Hihi y en a qui suive par ici!
(curieux, moi aussi cette impression de déjà vu, faudrait fouiller dans les commentaires précédents et euh... non!)

stabatpater a dit…

j'aime aussi beaucoup Dindou -c'est très mystérieux, les deux silhouettes-installation sur fond de Stabat Mater (de Poulenc?), mais un petit commentaire de la réalisatrice serait utile, pour expliquer le contexte.

correspondance(s) a dit…

Oui, c'est le Stabat Mater de Poulenc!
Par contre il ne s'agit pas d'une installation, mais d'une galerie du nouveau musée Beaubourg à Metz. Mais ce n'était pas ce que je voulais montrer :-), mais plutôt l'effet ralenti du contre-jour et des silhouette et cette chose surréaliste de découvrir un paysage... Quelque chose comme ça.
Voilà, plus de secret!!! :-)

DjA a dit…

this video is not about architecture.
this video is architecture.
obvious cause so effective... and probably the opposit too.
one thing is sure now : space filmed becomes architecture... almost a lesson.
no more talks :
dear Lane, i'm impressed.

Bless.

D.

stabatpapa a dit…

Oui, très efficace le jeux espace-temps-architecture et le zoom sur l'infini, Dindou, mais tu n'as pas tout dit, je crois.

Ce que je voulais dire par ''installation'' c'est que, comme on divine qu'il s'agit d'un musée d'art moderne, et les deux silhouettes du couple - perdu en conversation ou en contemplation - placées en contre-jour exactement au centre du vitrage, ont l'air de sculptures jusqu'à ce qu'ils bougent et cèdent la place au paysage urbain.

Rt le choix de musique, qui rajoute cette dimension émotive et sacrée, comment l'as-tu choisi?

C'est surtout le battement d'ailes vers 23-26 secondes qui m'a marqué; c'est toi qui l'as rajouté, non?
Soit ça, soit il y a un pigeon (ou un ange) qui passait par là.......
:-)

correspondance(s) a dit…

Dja, et beh, merci... je ne sais pas quoi dire... .:-)
enfin si, encore merci

Stabatpapa, pas un détail qui ne t'échappe!
Disons que j'ai eu beaucoup de chance avec ces deux contemplateurs - ou bien cette architecture et son effet simple attire le visiteur? - qui apparaissent quand je dépasse le premier groupe... juste de la chance et une caméra!

Pour la musique, je cherchais quelque chose qui appuie le film dans le sens du futurisme qui m'apparaissait dans les images. J'ai cherché une musique aérienne, intemporelle, et je ne sais pas pourquoi, c'est instinctif, j'ai cherché du côté des compositeurs français de cette époque (Debussy aussi) jusqu'à ce que je trouve ce stabat mater.
J'imagine que ma culture (limitée!) de films de science fiction m'a amenée à ça? Je ne sais pas...!

Le battement d'aile, oui, je l'ai rajouté! inspiré d'un accident de montage (!!) et j'ai pensé que ça pouvait apporter une touche de décalage supplémentaire avec le sentiment d'irréalité du fait de la présence d'un son qui ne peut pas être associé à quelque chose de vu : montrer le détachement de la réalité.
C'est un peu difficile à expliquer parce qu'une fois de plus, je fais ça en tâtonnant et par association de sons et d'images, pour voir ce que ça fait et des fois ça marche... :-)
Thank you Daddy