On peut être heureux quand l'aller-retour est permanent entre l'envie de voir le monde grâce à l'art, et l'envie de voir de l'art grâce au monde. A l'arboretum de Fota, en Irlande, je me suis dit que je pourrais passer ma vie à dessiner des arbres. En regardant ta vidéo ce matin, je me dis que je pourrais passer ma vie à aller voir les arbres.
si tu le permets, j'aimerais venir avec toi, la vie entière à aller voir les arbres et connaître leurs noms... je crois que je suis tombée amoureuse de cette arbresse - j'ai decidé que c'était une femelle - rencontrée à Saint Amand les Eaux, quelque part près de Lille et encore plus près de la Belgique... Elle s'appelle Saule et peut-être son nom de famille serait Zada es.
Fille médusée, je profite de cette espace ne pouvant écrire directement sur ta page "myspace" pour te dire que j'aime beaucoup ce que tu entreprends en ce moment: c'est comme un excellent roman policier. La trame de l'intrigue; les indices évoqués autrefois dans d'autres décors et qui prennent des nouveaux sens; les pistes, etc
Il était là, dressé au milieu de son jardin. Ma grand-mère souriait toujours, quand elle venait me retrouver, caché sous les branches, après m'avoir passé un savon. Pour me consoler, elle m'avait racontée l'histoire de cet arbre... Le puit à sec, qu'elle avait rebouché, et la branche qu'elle avait plantée ici pour se souvenir de l'endroit. La branche avait finalement prit racine là où il n'y avait plus d'eau. Et l'arbre pleurait maintenant à pleines branches. Elle l'avait surnomé le saule pleureur. En toute innocence, j'avais souri... Aujourd'hui, l'arbre pleure toujours... Mais moi, j'en souri ! Merci d'avoir fait revivre de ma mémoire le plus majestueux des arbres (de mon oasis ;)...
Ah Air One, ton salix babylonica savait trouvé l'eau du puit à sec, c'est merveilleux... Les puits sont fascinants, et je t'imagine sous les branches et les feuilles qui touchent presque terre, réfugié dans la plus aérienne des cabanes... merci pour ton histoire!
Loutrette, le titre et sous-titre du morceau sont dans le titre et le sous-titre du film! Une composition et interprétation du pianiste Tigran Hamasyan, album New Era que je te conseille vraiment. J'avais aussi utilisé une autre musique du même album dans "Leaving (in) Paris". Si ça t'intéresse, tu le trouveras rangé dans la catégorie "my favourite films" notamment. Et je suis contente que tu aies ressenti la même chose que moi! bises
Merci pour Tigran Hamasyan...sacré jeune homme ! les premières notes de son piano me donnent des frissons tellement c'est beau (cool que tu me donne les explications du titre et sous-titre..je voulais pas poser encore des questions ^^!!! mais ce "Zada es" est juste intrigant...)
Oui, il y a quelque chose de très délicat dans cette mélodie et le son du piano... Pour la petite info, il est en concert à l'Alhambra le 9 avril. Pour ma part j'y vais...
8 commentaires:
On peut être heureux quand l'aller-retour est permanent entre l'envie de voir le monde grâce à l'art, et l'envie de voir de l'art grâce au monde. A l'arboretum de Fota, en Irlande, je me suis dit que je pourrais passer ma vie à dessiner des arbres. En regardant ta vidéo ce matin, je me dis que je pourrais passer ma vie à aller voir les arbres.
si tu le permets, j'aimerais venir avec toi, la vie entière à aller voir les arbres et connaître leurs noms...
je crois que je suis tombée amoureuse de cette arbresse - j'ai decidé que c'était une femelle - rencontrée à Saint Amand les Eaux, quelque part près de Lille et encore plus près de la Belgique... Elle s'appelle Saule et peut-être son nom de famille serait Zada es.
Fille médusée, je profite de cette espace ne pouvant écrire directement sur ta page "myspace" pour te dire que j'aime beaucoup ce que tu entreprends en ce moment: c'est comme un excellent roman policier. La trame de l'intrigue; les indices évoqués autrefois dans d'autres décors et qui prennent des nouveaux sens; les pistes, etc
Il était là, dressé au milieu de son jardin. Ma grand-mère souriait toujours, quand elle venait me retrouver, caché sous les branches, après m'avoir passé un savon.
Pour me consoler, elle m'avait racontée l'histoire de cet arbre... Le puit à sec, qu'elle avait rebouché, et la branche qu'elle avait plantée ici pour se souvenir de l'endroit. La branche avait finalement prit racine là où il n'y avait plus d'eau. Et l'arbre pleurait maintenant à pleines branches. Elle l'avait surnomé le saule pleureur. En toute innocence, j'avais souri...
Aujourd'hui, l'arbre pleure toujours... Mais moi, j'en souri !
Merci d'avoir fait revivre de ma mémoire le plus majestueux des arbres (de mon oasis ;)...
Super joli...
Ce film donne juste envie d'y être...écouter cette musique, sentir le vent
bien sûr j'aimerais connaitre le titre du morceau
Bises
Ah Air One, ton salix babylonica savait trouvé l'eau du puit à sec, c'est merveilleux... Les puits sont fascinants, et je t'imagine sous les branches et les feuilles qui touchent presque terre, réfugié dans la plus aérienne des cabanes... merci pour ton histoire!
Loutrette, le titre et sous-titre du morceau sont dans le titre et le sous-titre du film! Une composition et interprétation du pianiste Tigran Hamasyan, album New Era que je te conseille vraiment. J'avais aussi utilisé une autre musique du même album dans "Leaving (in) Paris". Si ça t'intéresse, tu le trouveras rangé dans la catégorie "my favourite films" notamment.
Et je suis contente que tu aies ressenti la même chose que moi! bises
Merci pour Tigran Hamasyan...sacré jeune homme !
les premières notes de son piano me donnent des frissons tellement c'est beau
(cool que tu me donne les explications du titre et sous-titre..je voulais pas poser encore des questions ^^!!! mais ce "Zada es" est juste intrigant...)
Oui, il y a quelque chose de très délicat dans cette mélodie et le son du piano...
Pour la petite info, il est en concert à l'Alhambra le 9 avril. Pour ma part j'y vais...
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