mardi 23 février 2010

mise en abyme


dés-abymez-moi
pour la Fille médusée

13 commentaires:

Unknown a dit…

j'adore un point c'est tout!

Unknown a dit…

je suis nostalgique de toi, de ton enfance!!!

Unknown a dit…

tous unis pour "dés-abîmer" Shahinda! waliiiiiiiiii!

iva bar a dit…

je des abîme
tu des abîmes
elle des abîme
nous des abîmes on
vous des abîmes hé!
elles des AH! bim bam boum
et l'abîme se renverse en acmée
Olé ô yé

iva bar a dit…

Trés chère Fille Oasis peut-être me reprochera tu un encombrement spatial car voila que va advenir un petit topo sémantico éthymologico et Cie, car en effet un doute s'instigua concernant la difféerence semantique de l'homophonie ABÎME/ABYME

"abîme
nm (a-bî-m')

* Cavité profonde ou sans fond. Les abîmes de la terre. Il s'est formé plusieurs abîmes. Rouler dans un abîme. Il n'est guère de hauteur qui ne soit voisine d'un abîme. "Sondez cet abîme, si vous le pouvez". [Massillon, Conf.] ".... du fond de l'abîme entr'ouvert sous ses pas". [Racine, Athalie] "Je frémis quand je voi Les abîmes profonds qui s'ouvrent devant moi". [Racine, Esther] "Sur cent premiers peuples célèbres, J'ai plongé cent peuples fameux Dans un abîme de ténèbres, Où vous disparaîtrez comme eux". [Béranger, Temps.] "Pour se rabaisser jusqu'aux derniers abîmes du néant". [Pascal, Conv. du péch.] "Tout à coup le terrain s'affaisse et ouvre un abîme". [Fénelon, Télémaque]
.
*L'enfer, dans le langage de l'Écriture. Les puits de l'abîme. "Ils tombent dans les abîmes éternels". [Bossuet, Prédic. I] "Puisqu'il suit l'âme jusque dans le fond de l'abîme, où il la tient captive et asservie, quand, malgré lui, sera-t-elle en état d'en sortir ?" [Bourdaloue, Pens. t. III, p. 69] "L'Hébreu.... invoque l'abîme et les cieux et Dieu même". [Voltaire, La Henriade]
*Lieu, chose impénétrable, mystère. La nature a caché la vérité au fond d'un abîme. L'âme humaine a des abîmes impénétrables. L'infini est un abîme pour l'esprit humain. "Il se figure des abîmes inconnus dans sa conscience". [Massillon, Tiéd. J.] "Ô mon Dieu ! je n'ose regarder d'un oeil fixe les abîmes de vos jugements et de votre justice". [Massillon, Car. Nombre des élus.] "Je ne viens pas, Seigneur, sonder les abîmes de vos jugements". [Fléchier, Oraisons funèbres] "Dieu, dont les jugements sont des abîmes". [Fléchier, ib.] "Dieu seul de nos esprits pénètre les abîmes". [Rotrou, Bélisaire] "Des plus affreux complots il perce les abîmes". [Voltaire, Sémiramis] "Je n'ai jamais d'Helmonde approfondi le crime ; Mes yeux ont toujours craint de percer cet abîme". [Ducis, Le roi Lear]
ETC ETC ( j'expurge)
REMARQUE

On n'écrit plus abyme, malgré l'étymologie."

Mais ça c'est lui qui le dit ( le Littré)

Fille médusée a dit…

Merci! Très beau, et grande réussite pour la bande son!

Parcontre, c'est marrant que tu me dédicaces cette vidéo, car je n'ai pas l'impression de travailler en ce moment sur la mise en abîme. Même si j'ai des penchants, hein.

correspondance(s) a dit…

Merci vous! vous connaissez mon goût prononcé pour la réaction!! et là si si gentils!

Chère Ivanne, aucun doute sur l'orthographe d'abîme pris isolément. Par contre le procédé stylistique "mise en abyme" - que l'on doit à Gide pour faire court - semble garder la forme ancienne (car héhé je t'avais devancée dans la recherche, à cause d'un commentaire plus bas de Coco dans "un cirque en hiver"...!) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_en_abyme et http://www.flsh.unilim.fr/ditl/MISE%20EN%20ABYME.htm
Par contre, pour dés-abîmez moi, les 2 orthographes me valent!!

Fille médusée, oui oui je sais, tu le sais!, mais c'était une réponse à ton commentaire-suggestion toujours du même "cirque en hiver" qui m'a travaillée... Ceci dit, le "tout est dans tout" me semble une dérivée de la mise en abyme, non?

merci encore Alia, Maman, Marie, Ivanne et Fille médusée!

Miky papa a dit…

Très réussi, Dindou.

En fait l'ortographe 'mise en abyme' est plus juste, n'est-ce pas?

Selon l'article dans Wikepedia sur 'Mise en Abyme':

L'expression utilisée dans le sens sémiologique remonte à André Gide, lequel note dans son Journal en 1893 :
« J'aime assez qu'en une œuvre d'art on retrouve ainsi transposé, à l'échelle des personnages, le sujet même de cette œuvre par comparaison avec ce procédé du blason qui consiste, dans le premier, à mettre le second en abyme. »
Or, en héraldique, "en abyme" (ou "en abysme") ne s'utilise que pour qualifier une petite pièce ou un petit meuble lorsqu'il est en position centrale de l'écu et qu'il ne touche ni ne charge aucun autre ; à l'opposé d'une pièce ou d'un meuble "sur le tout", il est réputé être au fond ("abîmée") et est nommé en dernier. Il n'y a toutefois pas d'exemple en héraldique classique que cet élément reprenne le motif de l'écu, et il semble donc que l'origine de l'expression ne soit pas à rechercher dans l'héraldique.
Il semble plus probable que Gide fasse référence au genre poétique du blason, en vogue au xvie siècle, dans lequel l'auteur fait une description détaillée d'une personne ou d'un objet.
L'orthographe évoquée dans le paragraphe précédent est sujette à caution ; on peut en effet lire dans Le bon Usage de Maurice Grevisse :
« Les théoriciens de la littérature ont ressuscité la vieille graphie abyme avec y, spécialement dans la formule mise en abyme, procédé littéraire évoquant le jeu des miroirs. Mais certains estiment que, même dans ce sens, la graphie ordinaire peut convenir : Qui sait si le but d'un tel jeu de miroirs n'est pas de nous donner, par cette réflexion EN ABÎME de Hegel sur Genet, de Genet sur Hegel, le vertige de l'indéfini ? (Chr. Delacampagne, in Le Monde, 3 janvier 1975) ».
Cependant, l'Académie française, dans la neuvième édition de son dictionnaire1, indique pour l'expression « en abyme » l'orthographe abyme ou abysme et rarement abîme.

Comme l'expression et l'orthographe ont leur origine dans l'art du blason, et comme le blason exprime à travers ses symboles la personalité du sujet, le titre convient parfaitement au sujet du portrait d'enfance et du reflet du visage actuel de la même personne mises en abyme, même si strictement parlant en héraldique l'image 'mise en abyme' doit être imbriqué au centre de l'écu.

correspondance(s) a dit…

quel débat mes amis!
la question d'orthographe est loin d'être innocente dans la compréhension du procédé stylistique en question : j'ai lu ailleurs que je ne sais qui avait joué sur le jeu abymé/abîmé, donc nous y sommes!
sinon oui, je fais une entorse volontaire à la figure de style en introduisant une image de moi enfant, qui est d'ailleurs l'image qui disparaît très vite, au grand regret de... Faouzia!!!

iva bar a dit…

ne serions nous pas justement en train de créer une mise en abyme de questions sémantique?
Vive les images!
vive les procédés!
vive les procédés d'image!

correspondance(s) a dit…

Ouay! et vive les flans du dimanche!! (quoi?! vous avez pas été voir sur Ivanne & Sidonie, le blog?!)
hey au fait Ivanne, cardamome ou cardamone? je me suis toujours demandé...!

Lily a dit…

Cardamome...sans vérifier - pour l'instant - dans wiki ^^

Je vais être obligée de surenchérir dans les compliments, chère Shahinda
je te trouve à chaque fois super inventive !
c'est extra l'effet de la boucle sonore

correspondance(s) a dit…

merci Lily! ça me fait plaisir, tu imagines bien! au fait : à bientôt, hein?!